Pour la mise en page d’un travail universitaire, les règles peuvent varier selon les disciplines, selon les cours ou selon le type de travail. En l’absence de consignes différentes ou spécifiques de la ressource enseignante, vous êtes invité(e)s à appliquer les règles suivantes.
Règles de mise en page
Alignement et retrait | Le texte (paragraphe) est justifié. La première ligne des paragraphes n’a pas d’alinéa. |
Interlignes | Le texte (paragraphe) est à interligne et demi (1,5) |
Marges |
Toutes les marges sont identiques.
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Pagination |
La pagination est obligatoire dès que le document comporte plus de deux pages.
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Papier et taille |
Le document a pour taille le format Lettre (8,5 x 11,0 po ou 21,59 cm x 27,94 cm).
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Paragraphes | Un espace équivalent à une ligne de texte est requis entre les paragraphes. |
Police et taille des caractères |
Utilisez une seule police tout au long du document.
Pour les titres de niveau, consultez la section Corps du texte |
Reliure | Les documents imprimés sont agrafés dans le coin supérieur gauche. |
Il est souvent utile de renvoyer votre lectorat à une partie précédente ou subséquente de votre travail, par exemple, pour lui rappeler où et comment vous avez amorcé le sujet que vous venez d’aborder ou encore pour lui indiquer où il pourra trouver un complément d’information sur ce même sujet. Ces renvois peuvent porter sur une large partie du texte ou sur une subdivision plus fine. La façon la plus simple et la plus commode de noter ces renvois est de les placer entre parenthèses et de les introduire par le terme « voir » après l’explication concernée.
En 2016, les étudiantes et les étudiants de l’UQAT pouvaient se référer à deux guides de présentation selon leur programme d’études (voir section 3).
La note consiste en une précision, un commentaire ou une explication qu’une autrice ou qu’un auteur désire ajouter à son texte sans en alourdir la lecture. Cette note sera alors inscrite au bas de la page et lue en complément au texte principal.
Les indicateurs de notes de bas de page sont insérés dans le texte sous la forme d’un chiffre en exposant1. Les notes de bas de page sont écrites à simple interligne et séparées les unes des autres par un espace équivalent à une ligne de texte. Elles ont une taille inférieure de deux points au reste du texte.
Les logiciels de traitement de texte gèrent les notes de bas de page et leurs indicateurs.
1 Voici un exemple de note de bas de page.
Les tableaux et les figures peuvent être utilisés pour la présentation de certaines informations ou statistiques. Ils sont introduits et interprétés dans le texte.
Tableaux | Figures | |
Explication | Ensemble de données organisées sous la forme d’un tableau | Photographie, illustration, dessin, carte, charte, graphique, organigramme, carte conceptuelle, etc. |
Disposition | Centré | Centré |
Numérotation |
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Titre |
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Référence (source) |
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Tableau ou figure repris tels quels
Si le tableau ou la figure sont repris intégralement, veuillez indiquer le nom de l’autrice ou de l’auteur suivi d’une parenthèse contenant l’année de publication et, selon le cas, le numéro de page ou le numéro de paragraphe (voir section Numéro de page). La référence complète apparait dans la liste de références.
Figure 1
Organismes culturels par MRC, 2017
Source : Conseil de la culture de l’Abitibi-Témiscamingue (2017).
Figure 2
Classement des informations, outil autodiagnostique
Source : Ruph (2011, p. 12)
Tableau ou figure modifié
Si le tableau ou la figure est modifié, veuillez indiquer « Adapté de » avant de fournir la source.
Tableau 1
Population des communautés algonquines de l’Abitibi-Témiscamingue, 2013 à 2017
Note : Au 31 décembre.
Source : Adapté de l’Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue (2018).
Tableau ou figure créé à partir d’une compilation de données
Lorsqu’un tableau ou une figure est créé à partir de données provenant d’une ou de plusieurs sources, veuillez indiquer « Données provenant de » avant de fournir la source.
Tableau 2
Proportion de la population immigrante par MRC, Abitibi-Témiscamingue, 2016
Source : Données provenant de l’Institut de la Statistique du Québec (2017, p. 4) et de l’Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue (2016).
De manière générale, un travail universitaire de premier cycle comprend une page de titre, une table des matières, une introduction, le corps du texte, une conclusion, des annexes (si nécessaire), une liste de références et une bibliographie (si nécessaire).
Les sections qui suivent sont présentées dans l’ordre habituel d’apparition dans un travail. La table des matières, la liste des tableaux (s’il y a lieu), la liste des figures (s’il y a lieu), l’introduction, la conclusion, les annexes (s’il y a lieu), la liste de références et la bibliographie (s’il y a lieu) figurent sur des pages séparées et sont identifiées par des titres de niveau 1.
Un gabarit respectant les règles présentées dans ce guide est accessible pour la réalisation de vos travaux. Cliquez sur le lien suivant pour le télécharger : https://www.uqat.ca/telechargements/gabarit-de-presentation-des-travaux-ecrits.
La page de titre sert à donner au lectorat des informations sur votre travail. Elle n’est pas paginée, mais est comptée.
Elle comporte les éléments suivants :
Un exemple de page de titre est présenté en annexe (voir Annexe F – Exemple de page titre).
La table des matières est utilisée lorsqu’un travail comporte plusieurs sections. Elle permet à vos lectrices ou à vos lecteurs de se repérer rapidement et adéquatement dans le document. La table des matières suit immédiatement la page de titre et est paginée.
Il est fortement recommandé de générer automatiquement la table des matières à l’aide d’un logiciel de traitement de texte. Dans ce cas, il est accepté que la mise en forme des titres de la table des matières diffère de la mise en forme des titres dans le texte (italique, gras, etc.) (voir tableau – Mise en forme des titres).
Si le travail contient plusieurs tableaux, vous devez générer une liste des tableaux, laquelle est introduite sur une nouvelle page directement après la table des matières.
De la même manière, si un travail contient plusieurs figures, il faut générer une liste des figures. Celle-ci apparait à la suite de la table des matières et de la liste des tableaux (si une telle liste a été générée). Elle est également introduite sur une nouvelle page.
Le corps du texte est composé de l’introduction, du développement (argumentaire) ainsi que de la conclusion. Ces différentes sections et sous-sections d’un travail sont numérotées en chiffres arabes (à l’exception de l’introduction et de la conclusion) et identifiées par des titres. Ce sont les seules sections numérotées dans votre texte. Selon qu’il s’agisse d’une section principale ou d’une sous-section, la police d’écriture, l’alignement, l’espace après le titre ou le sous-titre et la numérotation changeront. Consultez le tableau suivant pour de plus amples détails.
Mise en forme des titres
Niveau | Caractéristiques |
Niveau 1 : titre de section Exemple : 2. TITRE 3. TITRE |
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Niveau 2 : titre de sous-section Exemple : 1.2 Titre de sous-section 1.3 Titre de sous-section |
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Niveau 3 : titre de subdivision Exemple : 1.1.2 Titre de subdivision 1.1.3 Titre de subdivision |
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Pour favoriser l’accessibilité à toutes et à tous, vous pouvez ajouter des sous-titres permettant de mettre l’accent sur certains concepts abordés dans votre travail (voir section Comment réduire les biais?). Ceux-ci sont facultatifs et peuvent être utilisés dans le corps de votre texte.
Mise en forme des sous-titres
Niveau | Caractéristiques |
Sous-titre 1 Exemple : |
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Sous-titre 2 Exemple : |
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Les annexes sont présentées tout de suite après la conclusion. Elles présentent des compléments d’information : tableaux, commentaires, figures, etc. Chacune d’entre elles doit commencer sur une page différente, se nommer « Annexe », être suivie d’une lettre alphabétique en majuscule (s’il y a plus d’une annexe), d’un tiret et d’un titre. Les titres des tableaux et figures présentés en annexe ne sont pas numérotés.
Les annexes sont annoncées dans le texte de la façon suivante : (voir Annexe Y).
La liste de références est obligatoire. Elle doit contenir toutes les sources citées dans le texte. Elle est présentée tout de suite après les annexes sur une page distincte. Pour en savoir plus sur les normes de présentation de la liste de références, veuillez consulter la section Normes pour la liste de références (voir section Normes pour la liste de références).
La bibliographie est facultative (voir section Quelle est la différence entre une liste de références et une bibliographie?). Elle est utilisée pour les fonctions suivantes :
L’UQAT vous encourage à tendre vers un style de rédaction épicène pour la rédaction de vos travaux. Consultez le guide Écriture inclusive : lignes directrices de l’UQAT ou la page Principes généraux de la rédaction épicène de l’Office québécois de la langue française pour en savoir plus.
Préférez les noms des nations (Abénakis, Anishnabek [Algonquins], Atikamekw Nehirowisiw, Eeyou/Eenou [Cris], Innu/IInus, Inuit, Kanien’KehàKa [Mohawks], Mi'gmaq, Naskapis, Wendat [Hurons], Wolastoqiyik [Malécites], etc.), des communautés ou des groupes spécifiques (Nation Anishnabe de Lac Simon, Communauté de Timiskaming First Nation, etc.) ou « peuples autochtones » plutôt qu’« autochtones » ou « Premières Nations ».
Le présent guide méthodologique adopte la position de l’Office québécois de la langue française qui est en faveur de la nouvelle orthographe depuis 1991. L’OQLF considère toutefois qu’aucune des orthographes (traditionnelle ou rectifiée) ne peut être considérée comme fautive et permet l’utilisation de l’ancienne orthographe et de la nouvelle au sein d’un même texte :
Si vous le souhaitez, vous pouvez utiliser une abréviation pour représenter un groupe en tant qu’auteur lorsque son abréviation est bien connue pour votre lectorat et qu’elle aide à éviter de lourdes répétitions.
La première fois qu’une expression est utilisée dans le texte, il faut l’écrire au long et la faire suivre de son abréviation entre parenthèses. Par la suite, l’acronyme, le sigle ou le nom complet peuvent être utilisés dans le texte ainsi que dans les citations dans le texte. Si la première mention est faite dans la parenthèse de la citation dans le texte, utilisez les crochets pour encadrer l’abréviation. Par exemple, (American Psychological Association [APA], 2020) et ensuite (APA, 2020).
Si l’abréviation de plus d’un groupe est la même, vous devez citer le nom complet de chaque groupe pour éviter la confusion. Par exemple, American Psychiatric Association et American Psychological Association.
Les sigles et les acronymes ne doivent pas être utilisés dans la liste de références dans laquelle il faut plutôt privilégier les noms complets.
Depuis 1969, l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) est un moteur de développement de tous les milieux socioéconomiques de la région. Successivement rattachée à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), au siège social de l’Université du Québec (UQ) et à l’Université du Québec en Outaouais (UQO), elle devient un établissement à part entière du réseau de l’UQ en 1983. Après seulement quelques années d’existence, les gens de la région se sont approprié l’établissement : « l’Université » est devenue « Notre Université ». Ainsi, après plus d’un quart de siècle, l’UQAT se démarque sur plusieurs plans en enseignement, en recherche et en services à la collectivité. Grâce à son expertise reconnue, l’institution occupe une place de plus en plus significative, non seulement sur l’échiquier régional, mais aussi provincial, national et international. (UQAT, 2017, L’UQAT : quand la réalité dépasse le rêve, paragr. 1 et 2)
Les mots et les expressions en langue étrangère qui ne sont pas francisés s’écrivent en italique (ex. carpe diem, Ibid). C’est également le cas pour les citations en d’autres langues. Pour ce qui est des mots et locutions en langue étrangère (ex. vice-versa) et les emprunts à d’autres langues qui sont d’usage courant dans la langue française (ex. hockey, pizza), de même que des noms étrangers d’organismes, de produits ou d’événements, ils s’écrivent en caractères romains (ex. Library of Congress, Museo Nacional de Arqueología y Etnología).
Pour plus de détails, n’hésitez pas à consulter la Banque de dépannage linguistique de l’Office québécois de la langue française (https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/).
Dans les textes courants, l’Office québécois de la langue française (OQLF) recommande d’écrire les nombres de 0 à 9 en lettres. Toutefois, selon le cas, certains nombres s’inscrivent en chiffres (tableaux, textes scientifiques, sondages, adresses, dates, etc.). Consultez l’article Écriture des nombres en chiffres de l’OQLF pour les connaitre. L’OQLF recommande également d’éviter les phrases commençant par un nombre écrit en chiffres (ex. Douze jours séparent votre naissance, et non : 12 jours séparent votre naissance.) et précise que lorsque deux nombres ou plus sont cités dans une même phrase, si l’un doit s’écrire en lettres et un autre en chiffres, il est d’usage de tous les écrire en chiffres.
Exemples :
Pour plus de détails, n’hésitez pas à consulter la Banque de dépannage linguistique de l’Office québécois de la langue française (https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/).
Note : Selon la nature du travail à réaliser, l’écriture des équations pourrait varier. Veuillez appliquer les règles suggérées par votre ressource enseignante.
De façon générale, les équations sont écrites à l’aide des outils d’insertion d’équations des logiciels de traitement de texte. Elles sont centrées sur la page et un espace (saut de ligne) sépare l’équation des paragraphes précédents et suivants. La police et la taille d’écriture sont les mêmes que celles du corps du texte. Vous pouvez également utiliser la police Cambria Math (police utilisée par défaut lors de l’insertion d’une équation). Une légende des variables, introduite par la mention « où : », est présentée à la suite de l’équation.
F = 32 + 9/5C
où :
F : température en degrés Fahrenheit
C : température en degrés Celsius
Les nombres fractionnaires utilisent la virgule décimale et non le point. Les symboles des unités de mesure ne sont jamais suivis d’un point abréviatif et ne prennent jamais la marque du pluriel. Ils s’écrivent en romain, et non en italique. Les symboles normalisés des unités ne peuvent être modifiés : il ne faut pas substituer majuscules et minuscules, ni lettres latines et lettres grecques. Vous devez laisser un espacement entre la valeur numérique et le symbole de l’unité, sauf pour ces exceptions :
Les valeurs numériques des unités sont exprimées à l’aide du système international (SI). En cas de nécessité, il est possible d’ajouter les conversions des valeurs en unités du système impérial entre parenthèses immédiatement après les valeurs exprimées en unités SI. Dans le cadre de travaux ou de projets réalisés selon les unités du système impérial, vous devez ajouter les conversions en unité du système international entre parenthèses.
10,34 m2 0,783 po (19,89 mm) 10 m 60 min 15 s 48 h 100 km/h 12 m/s 5,75 g 8 kg |
20 °C 451 °F -20 °C 26,85 °C 360° 37,5° 42° 15' 50 '' N. ou 42° 15'50 '' N. |
Pour plus de détails, n’hésitez pas à consulter la Banque de dépannage linguistique de l’Office québécois de la langue française (https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/).
Les nombres fractionnaires utilisent la virgule décimale et non le point. On trouve normalement une espace entre chaque tranche de trois chiffres. Cette espace est facultative pour les nombres de quatre chiffres. Vous devez laisser un espacement entre la valeur numérique et le symbole du dollar, ainsi qu’un espacement entre le symbole du dollar et le code de l’unité monétaire.
Dans l’usage courant et lorsqu’il n’y a aucun risque de confusion, utilisez seulement le symbole du dollar ($). Dans les autres cas, précisez toujours la monnaie en question en utilisant le code national usuel approprié (ex. : 500 $ CA ou 500 CAD). Les codes usuels ne prennent jamais la marque du pluriel.
Les monnaies sont représentées par trois lettres majuscules; les deux premières correspondent au code du pays (norme ISO 3166) et la troisième est généralement la lettre initiale de l’unité monétaire. Le code de la monnaie européenne, l’euro, fait cependant exception et s’écrit EUR.
25,40 $ 0,01 $ ou 1 ¢ 0,25 $ ou 25 ¢ 500 $ 500 $ CA ou 500 CAD 365 $ US ou 365 USD 25 € ou 25 EUR |
1 000 $ ou 1000 $ 3 000 EUR ou 3000 EUR 13 000 $ 89 000 $ 125 000 $ ou 125 k$ 85 000 000 $ ou 85 M$ 2 400 000 000 $ ou 2,4 G$ |
Pour plus de détails, n’hésitez pas à consulter la Banque de dépannage linguistique de l’Office québécois de la langue française (https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/).
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