Selon le Grand dictionnaire terminologique, la bibliométrie se définit comme étant « [un ensemble de] procédés mathématiques et statistiques utilisés pour mesurer les modes de publication et l’utilisation du matériel documentaire » (Office québécois de la langue française, 2001).
La définition d’Yves Gingras, sociologue des sciences et spécialiste de l’évaluation de la recherche, est semblable à cette dernière : « Méthode de recherche qui consiste à utiliser les publications scientifiques et leurs citations comme indicateurs de la production scientifique et de ses usages » (2014, p. 9).
Voici quelques utilisations possibles des données bibliométriques :
(Paul-Hus et Barbosa De Souza, 2015)
Le facteur d’impact d’une revue correspond au nombre moyen de citations reçues publiées dans une revue X au cours des deux ou des cinq années suivant sa publication (Larivière, 2018b).
Le facteur d’impact d’une revue publiée en 2016 se calcule de la façon suivante :
Le SNIP mesure la moyenne des citations des publications d’une revue en se basant sur les citations de Scopus des trois dernières années. Cet indicateur est normalisé par domaine de recherche, ce qui fait en sorte qu’il est plus facilement comparable d’une revue à l’autre. (Bibliothèque – Polytechnique Montréal, 2018 ; Service de la bibliothèque de l’École de technologie supérieure, s. d.a).
Le SJR est établi en fonction des données de Scopus. Il vise à calculer l’impact des revues, mais accorde une plus grande valeur aux citations provenant de revues prestigieuses.
L’indice h5 correspond à l’indice h d’une revue calculé à partir des cinq dernières années.
L’indice h vise à mesurer à la fois l’impact (nombre de citations reçues) et la productivité (nombre d’articles publiés) d’un chercheur (Larivière, 2018b).
Le calcul de l’indice h se base sur une liste des publications d’un chercheur classées par ordre décroissant de citations. La valeur de h est donc égale au nombre d’articles qui ont reçu X citations ou plus (Bibliothèque du CUSM, 2019).
Dans cet exemple, l’indice h du chercheur est de 6, car 6 de ses articles ont été cités au moins 6 fois. Les articles restants ont été cités 6 fois ou moins.
Articles | Citations |
---|---|
1 | 80 |
2 | 72 |
3 | 43 |
4 | 35 |
5 | 19 |
6 | 7 |
7 | 3 |
8 | 1 |
Voici des ressources pouvant être utilisées pour calculer l’indice h d’un chercheur :
La moyenne des citations relatives vise à comparer l’impact d’articles provenant de disciplines différentes.
Afin de trouver l’impact d’un article, on divise le nombre de citations reçues pour un article par le nombre moyen de citations reçues pour les articles publiés la même année, et ce, dans la même discipline (Service de la bibliothèque de l’École de technologie supérieure, s. d.).
(Larivière, 2018a)
(Levasseur et Barbosa de Souza, 2016, p. 3)
Compte tenu des limites des indices bibliométriques, il convient d’être prudent dans leur utilisation. Mettre plusieurs indicateurs en relation et les utiliser en complémentarité avec l’évaluation par les pairs représentent de bonnes pratiques (Service de la bibliothèque de l’École de technologie supérieure, s. d.b).
(Service de la bibliothèque de l’École de technologie supérieure, s. d.b)
Les mesures d’impact alternatives font usage des données du Web social pour quantifier l’influence des chercheurs ou des publications (Bibliothèque de l’Université Laval, s. d.). Un des avantages de ces mesures est que les données des médias sociaux sont accessibles beaucoup plus rapidement que les citations (Thelwall, Haustein, Larivière et Sugimoto, 2013). Les mesures d’impact alternatives devraient toutefois être utilisées en complémentarité aux indicateurs bibliométriques traditionnels (Service de la bibliothèque de l’École de technologie supérieure, s. d.c).
(Service de la bibliothèque de l’École de technologie supérieure, s. d.c)
Voici des ressources pouvant vous aider à mesurer les impacts alternatifs :
La bibliothèque peut répondre à vos questions quant à la bibliométrie et peut également, à la demande, faire des portraits bibliométriques pour les chercheurs ainsi que pour les départements.
Bartneck, C. et Kekkelmans, S. (2011). Detecting h-index manipulation through self-citation analysis. Scientometrics, 87(1), 85-98. https://doi.org10.1007/s11192-010-0306-5
Bibliothèque de l’Université Laval. (s. d.). Bibliométrie et impact de la recherche – Altmetrics. Repéré à https://www.bibl.ulaval.ca/services/bibliometrie/altmetrics
Bibliothèque du CUSM. (2019). est votre impact ? En savoir plus sur l’indice h. Repéré à http://www.bibliothequescusm.ca/formations-et-conseils/guides-et-tutoriels/quel-est-votre-impact-en-savoir-plus-sur-lindice-h/
Bibliothèque – Polytechnique Montréal. (2018). Mise en valeur de la recherche : impact des revues. Repéré à https://guides.biblio.polymtl.ca/mise_en_valeur_de_la_recherche/impact_revues
De Groote, S. L. et Raszewski, R. (2012). Coverage of Google Scholar, Scopus, and Web of Science: A case study of the h-index in nursing. Nursing Outlook, 60(6), 391-400. https://doi.org/10.1016/j.outlook.2012.04.007
Delgado López-Cózar, E., Robinson-García, N. et Torres-Salinas, D. (2014). The Google scholar experiment: How to index false papers and manipulate bibliometric indicators. Journal of the Association for Information Science and Technology, 65(3), 446-454. https://doi.org/10.1002/asi.23056
Gingras, Y. (2014). Les dérives de l’évaluation de la recherche : du bon usage de la bibliométrie. Paris, France : Raison d’agir.
Harzing, A.-W. et van der Wal, R. (2009). A Google Scholar h-index for journals: An alternative metric to measure journal impact in economics and business. Journal of the American Society for Information Science and Technology, 60(1), 41-46. https://doi.org.10.1002/asi.20953
Indiana University. (s. d.). Scholarometer. Repéré à https://scholarometer.indiana.edu/#about
Larivière, V. (Automne 2018a). Séance 5. [Présentation PowerPoint]. Dans SCI6304 : Bibliométrie et communication savante. Montréal : Université de Montréal, Sciences de l'information. Repéré à http://cours.ebsi.umontreal.ca/sci6304/
Larivière, V. (Automne 2018b). Séance 6. [Présentation PowerPoint]. Dans SCI6304 : Bibliométrie et communication savante. Montréal : Université de Montréal, Sciences de l’information. Repéré à http://cours.ebsi.umontreal.ca/sci6304/
Levasseur, D. et Barbosa de Souza, H. (2016). Du bon usage des indicateurs bibliométriques à l’ÉTS [PDF]. Repéré à https://www.etsmtl.ca/getattachment/Bibliotheque/Services/Pour-la-recherche/Bibliometrie/ETS---Lignes_directrices_bibliometrie_2_mai_2016.pdf
Office québécois de la langue française. (2001). Bibliométrie. Repéré à http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8368932
Paul-Hus, A. et Barbosa De Souza, H. (2015, 14 avril). Analyser et évaluer la recherche : la bibliométrie et ses effets pervers [Billet de blogue]. Repéré à https://substance.etsmtl.ca/analyser-et-evaluer-la-recherche-la-bibliometrie-et-ses-effets-pervers
Service de la bibliothèque de l’École de technologie supérieure. (s. d.c). Altmetrics. Repéré à https://sites.google.com/a/etsmtl.net/bibliometrie/altmetrics
Service de la bibliothèque de l’École de technologie supérieure. (s. d.a). Indicateurs bibliométriques. Repéré à https://sites.google.com/a/etsmtl.net/bibliometrie/indicateurs-bibliometriques
Service de la bibliothèque de l’École de technologie supérieure. (s. d.b). Les limites. Repéré à https://sites.google.com/a/etsmtl.net/bibliometrie/limites
Thelwall, M., Haustein, S., Larivière, V. et Sugimoto, C. R. (2013). Do altmetrics work? Twitter and ten other social web services. PloS one, 8(5), e64841. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0064841
Archambault, É., Vignola-Gagné, É., Côté, G., Larivière, V. et Gingrasb, Y. (2006). Benchmarking scientific output in the social sciences and humanities: The limits of existing databases. Scientometrics, 68(3), 329-342. https://doi.org/10.1007/s11192-006-0115-z
Callaway, E. (2016). Beat it, impact factor! Publishing elite turns against controversial metric. Nature, 535(7611), 201-211. https//doi.org/10.1038/nature.2016.20224
Conseil des académies canadiennes. (2012). Éclairer les choix en matière de recherche : indicateurs et décisions [PDF]. Repéré à https://sciencepourlepublic.ca/wp-content/uploads/2018/10/scienceperformance_fullreport_fr_web.pdf
Costas, R. et Bordons, M. (2007). The h-index: Advantages, limitations and its relation with other bibliometric indicators at the micro level. Journal of Informetrics, 1(3), 193-203. https://doi.org/10.1016/j.joi.2007.02.001
Coutrot, L. (2008). Sur l’usage récent des indicateurs bibliométriques comme outil d’évaluation de la recherche scientifique. Bulletin de méthodologie sociologique, (100), 45-50. Repéré à https://journals.openedition.org/bms/3353
Matzkin, A. (2009). L’évaluation en sciences exactes : quand la quantité tue la qualité. Cités, 37(1), 43-49. https//doi.org/10.3917/cite.037.0043
Gingras, Y. (2008). La Fièvre de l’évaluation de la recherche : du mauvais usage de faux indicateurs. Bulletin de méthodologie sociologique, 100(1), 41-44. https//doi.org/10.1177/075910630810000107
Rose, B. (2014). L’évaluation des universités, une « farce »? Le Devoir. Repéré à https://www.ledevoir.com/societe/education/398455/l-evaluation-des-universites-une-farce
Pour s’opposer à l’oligopole d’une poignée d’éditeurs qui vendent les résultats de la recherche scientifique à prix d’or, le mouvement du libre accès s’accélère au début des années 2000. Ce mouvement prônant des idées tout à fait nobles est malheureusement corrompu par une poignée de faux éditeurs ayant mis à jour ses faiblesses (Beall, 2016). En effet, depuis quelques années, on entend de plus en plus parler des « éditeurs prédateurs » qui se basent sur le modèle auteur-payeur de la publication en libre accès (voie dorée) dans le but de faire davantage de profits (Beall, 2012), et ce, sans promouvoir les résultats de la recherche.
Les revues prédatrices ne sont pas les seules desquelles il faut se méfier : de plus en plus de conférences prédatrices font leur apparition. Tout comme les revues prédatrices, ces dernières n’existent que pour le seul principe de faire des profits, et ce, sans regard à la qualité du produit. Elles peuvent même ne jamais avoir lieu (Kovach, 2018, p. 279).
Voici la vision d’un éditeur prédateur selon le bibliothécaire Jeffrey Beall, lequel est bien connu pour ses écrits sur le sujet : « [a main goal of] a "predatory" publisher is to generate profits rather than promote academic scholarship. [Such predatory publishers] add little value to scholarship, pay little attention to digital preservation, and operate using fly-by-night, unsustainable business models. » (Jeffrey Beall cité dans Stratford, 2012).
En d’autres mots, Beall croit que le but premier des éditeurs prédateurs est de générer des profits au lieu de promouvoir la recherche académique. Il mentionne également que ces derniers n’accordent pas une grande valeur aux études, de même qu’à la conservation numérique en plus de faire usage de modèles économiques douteux. (Jeffrey Beall cité dans Stratford, 2012, traduction libre).
Les éditeurs prédateurs peuvent user de différentes techniques pour appâter les chercheurs et les encourager à publier dans leurs revues ou à participer à des conférences. Voici des éléments pouvant vous mettre la puce à l’oreille.
Les éditeurs prédateurs envoient énormément de courriels (pourriels) pour solliciter des articles (Beall, 2016, p. 3) ou une participation à une conférence. Certains chercheurs se sont même déjà plaints du fait qu’ils recevaient parfois des messages de sollicitation toutes les heures (Beall, 2016, p. 2).
Les revues prédatrices promettent une révision très rapide, parfois en deçà de sept jours. Cela peut sembler intéressant pour ceux qui désirent publier rapidement. Méfiez-vous! Un processus aussi rapide peut indiquer qu’aucune révision ne sera effectuée. (Beall, 2016, p. 3)
Les revues prédatrices acceptent de nombreux articles (Beall, 2015, p. 474) souvent sans regard à la qualité (en refuser revient à perdre des profits selon la base du modèle auteur-payeur).
En ce sens, les fausses conférences sont également prêtes à accepter toutes sortes de propositions de présentations, voire des sujets farfelus (preuve qu’il n’y a pas de vérification), encore une fois dans le but de faire des profits (Darbyshire, 2018).
Les revues prédatrices sont toujours des revues en libre accès, car elles se basent sur la voie dorée (modèle auteur-payeur) de la publication en libre accès pour faire des profits (Beall, 2012, p. 179).
Comme le but des revues prédatrices est de faire des profits et qu’elles y parviennent, notamment grâce aux frais de publications, ces derniers sont, par conséquent, toujours exigés aux auteurs (Bourgault et Dugas, 2018).
Certaines revues prédatrices omettent volontairement de mentionner les frais de publication aux auteurs pour les encourager à publier dans leur revue (Beall, 2012). Ces derniers, malheureusement bernés, ont une mauvaise surprise lorsqu’ils reçoivent une facture pour des frais de publication par la suite.
Pour ce qui est des conférences prédatrices, des frais de participation sont toujours exigés étant donné que c’est grâce à ceux-ci que les organisateurs parviennent à faire des profits (Kovach, 2018, p. 279)
Les revues prédatrices, bien que certaines parviennent à se faufiler, sont généralement absentes des indicateurs de revue de qualité (ex. : bases de données) (Bourgault et Dugas, 2018).
Voici d’autres éléments pouvant être des signes que les revues ou les conférences entrent dans la catégorie des « prédateurs ».
Plusieurs mentent sur la véritable localisation de leur siège social. La plupart sont originaires de l’Inde et du Pakistan, mais mentionnent avoir leur siège social aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada ou en Australie (Beall, 2012, p. 179).
Pour valoriser leurs revues en montrant qu’elles font affaire avec des personnes de renom dans certains domaines, des chercheurs peuvent être présentés comme étant membres du comité éditorial d’une revue prédatrice sans le savoir et sans leur permission (Beall, 2012, p. 179).
Les conférences prédatrices peuvent également mentir sur le fait que des chercheurs de grande renommée font partie de leur comité (Memon et Azim, 2018, p. 1692).
Les sites Web des éditeurs prédateurs peuvent parfois n’être qu’un copier-coller de sites Web d’éditeurs de revues légitimes (Beall, 2012).
Ils peuvent aussi contenir de faux contacts et, selon l’effort mis dans la conception du site, de nombreuses erreurs grammaticales (Beall, 2012).
Un facteur d’impact correspond à un « indicateur bibliométrique relatif à un périodique [revue], correspondant au nombre de fois où les articles qui y sont publiés sont cités, rapporté au nombre total des articles publiés dans ce périodique, au cours d'une période donnée. » (Office québécois de la langue française, 2012)
(voir bibliométrie)
Bon nombre de revues prédatrices mentent sur le fait d’avoir un facteur d’impact et peuvent même inventer de faux indicateurs (Beall, 2016, p. 3) dans le but de paraitre plus prestigieuses.
Le fait d’être multidisciplinaires permet aux revues de publier un plus grand nombre d’articles.
Les éditeurs prédateurs peuvent exiger des auteurs de citer d’autres articles parus dans leurs revues pour accepter de les publier (Smaling, 2018). Ils peuvent également tomber du côté du plagiat en copiant, par exemple, une partie ou un article en entier dans leurs revues (Beall, 2012).
Les fausses conférences prétendent souvent être des conférences internationales de longue date (12, 13e conférence) en copiant le nom de conférences prestigieuses et en ne changeant que le numéro de séquence de ces dernières (Asadi, 2018, p. 977).
Dans le but d’augmenter leurs profits, les organisateurs de conférences prédatrices peuvent vous suggérer d’inviter vos collègues à participer à leurs conférences et vous offrir des « avantages » en retour (Asadi, 2018, p. 977).
Dans leur courriel d’invitation, les prédateurs peuvent tenter de persuader les chercheurs de participer à la conférence en présentant des informations attrayantes par rapport à la ville où aura lieu l’événement (Asadi, 2018, p. 978) (s’il a bien lieu).
Les éditeurs prédateurs sont malhonnêtes et manquent de transparence (Beall, 2016, p. 2). Ils chargent des frais pour des services non rendus (Bourgault et Dugas, 2018).
Les revues et les conférences prédatrices ont des impacts négatifs sur la science et sur la réputation des chercheurs. Voici quelques raisons pour lesquelles il importe de ne pas publier dans ces revues :
(Strinzel, Severin, Milzow et Egger, 2019 ; Beall, 2016)
(Bourgault et Dugas, 2018, p. 5; Service des bibliothèques de l’UQAM, s. d.a)
Voici une liste de questions, basée sur l’approche Think. Check. Submit., pour vous aider à évaluer les éditeurs et les revues :
(Think. Check. Submit., 2019)
Posez-vous les questions suivantes, basées sur l’approche Think. Check. Attend., afin de déterminer si les conférences pour lesquelles vous avez des doutes sont bel et bien légitimes :
(Think. Check. Attend., 2019)
Voici quelques outils pour vous aider à identifier si les éditeurs, les revues ou les conférences sont des « prédateurs » :
(Bourgault et Dugas, 2018; Mora-Zavala, 2017)
Voici quelques conseils pour vous aider dans le cas où vous avez soumis ou publié un article auprès d’un éditeur prédateur. Malgré tout, il est possible que l’article soit quand même publié et qu’il ne soit pas possible de se rétracter.
(Service des bibliothèques de l’UQAM, s. d.b)
(Service des bibliothèques de l’UQAM, s. d.b)
En déposant votre thèse ou votre mémoire dans Depositum, le dépôt institutionnel numérique de l’UQAT, vous pourriez être sollicité par des maisons d’édition aux pratiques douteuses : Éditions Universitaires Européennes, Presses Académiques Francophones, Dictus Publishing, Lambert Publishing, etc. Ces dernières sont connues pour recenser les sites universitaires et faire des envois massifs de courriels flatteurs aux auteurs (Dugas, 2018). Ces éditeurs promettent du publier gratuitement des thèses et des mémoires en offrant des redevances de 12 % aux auteurs. Ces redevances sont, par ailleurs, très difficiles à obtenir si l’on s’attarde aux contrats d’édition (De sève Leboeuf, 2017). En effet, les maisons d’édition nommées précédemment ne remettent aucune redevance si elles n’atteignent pas au moins 10 euros par mois (Couturier, 2012). L’Université catholique d’Australie a, par ailleurs, calculé « qu’un diplômé devrait vendre environ 11 livres par mois pour atteindre plus de 50 euros en redevances » (Université catholique d’Australie citée dans Couturier, 2012).
Sachez que le dépôt institutionnel de l’UQAT (Depositum) est accessible en ligne gratuitement et est moissonné par Google, Google Scholar et d’autres plateformes en libre accès (ex. Érudit), ce qui assure une grande diffusion de son contenu. Ainsi, comme les thèses et les mémoires de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue sont facilement accessibles en ligne et que les maisons d’édition aux pratiques douteuses ne font aucun travail de correction ni d’édition (l’auteur s’occupe de réaliser la mise en page de son livre), il n’y a pratiquement aucun avantage à publier auprès de celles-ci (Dugas, 2018).
En prime, la mention, dans votre CV, d’une publication dans l’une de ces maisons d’édition pourrait avoir un impact négatif sur votre carrière étant donné que leurs pratiques ne sont pas reconnues (Dugas, 2018). Cela pourrait également sous-tendre que vous ne comprenez pas l’importance du processus de révision par les pairs, lequel est absent du processus éditorial de ces éditeurs (De sève Leboeuf, 2017). Notez aussi que « la plupart des maisons d’édition « traditionnelles » n’accepteront pas de publier un ouvrage dont ils n’ont pas l’exclusivité » (Cercone cité dans Couturier, 2012). Ainsi, les auteurs ayant publié leur thèse ou leur mémoire sous forme de livre pourraient rencontrer des difficultés à publier les résultats de leurs recherches dans des revues scientifiques par la suite (Université catholique d’Australie citée dans De sève Leboeuf, 2017).
Nous pouvons répondre à vos questions sur le sujet en plus de vous aider à identifier de possibles éditeurs prédateurs. Nous offrons également des formations. N’hésitez pas à faire appel à nos services!
N. B. : Nous pouvons évaluer quelques revues ou éditeurs lorsque vous avez des doutes. Par contre, nous n’effectuons pas de vérifications de CV (toutes les revues dans lesquelles vous avez publié).
Asadi, A. (2018). Invitation to Speak at a conference: The tempting technique adopted by predatory conferences’ organizers. Science and Engineering Ethics, 25(3), 975-979. https://doi.org/10.1007/s11948-018-0038-0
Beall, J. (2012). Predatory publishers are corrupting open access. Nature News, 489(7415), 179. https://doi.org/10.1038/489179a
Beall, J. (2015). Predatory journals and the breakdown of research cultures. Information development, 31(5), 473-476. https://doi.org/10.1177/0266666915601421
Beall, J. (2016). Essential information about predatory publishers and journals. International Higher Education, (86), 2-3. https://doi.org/10.6017/ihe.2016.86.9358
Bourgault, J.-D., Dugas, M.-E. (2018). Se protéger pour mieux publier : comment se prémunir des prédateurs [PDF].
Couturier, C. (2012). Publier sa thèse en ligne : occasion en or ou boîte de Pandore? Affaires universitaires. Repéré à https://www.affairesuniversitaires.ca/conseils-carriere/conseils-carriere-article/publier-sa-these-en-ligne/
Darbyshire, P. (2018). Fake news. Fake journals. Fake conferences. What we can do. Journal of Clinical Nursing, 27(9-10), 1727-1729. https://doi.org/10.1111/jocn.14214
De Sève Leboeuf, M.-R. (2017, 17 octobre). Les éditeurs de thèses et mémoires : pièges à éviter [Billet de blogue]. Repéré à https://substance.etsmtl.ca/editeurs-theses-memoires-pieges-eviter
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University of Toronto librairies. (2018). Liste de vérification pour reconnaître les revues trompeuses [PDF]. Repéré à https://onesearch.library.utoronto.ca/sites/default/files/default_images/liste_de_verification_pour_reconnaitre_les_revues_trompeuses.pdf
« Les données géospatiales fournissent de l'information sur la forme et la localisation d'objets et d'événements sur la surface terrestre. Elles comprennent l'ensemble des données géométriques (position et forme des objets), des attributs (caractéristiques des objets) et des métadonnées (information sur la nature des données). » (Bibliothèque de l'Université Laval, s. d.)
Géoindex est une plateforme partagée de données géospatiales des universités québécoises. Développée par la Bibliothèque de l’Université Laval en collaboration avec les autres universités québécoises, elle permet de découvrir, de consulter et d’extraire des données géospatiales.
Référence :Bibliothèque de l’Université Laval. (s. d.). Information géographique et statistique (Centre GéoStat). Repéré à https://www.bibl.ulaval.ca/services/centregeostat/donnees-geospatiales
Cliquez sur le lien suivant pour accéder à la plateforme Géoindex : https://geoapp.bibl.ulaval.ca/
Sélectionnez Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue comme organisation.
Utilisez vos identifiants de l’UQAT (les mêmes que pour Symbiose) pour vous connecter.
Voici un guide d’utilisation de la plateforme Géoindex réalisé par la Bibliothèque de l’Université Laval : http://geospatial.bibl.ulaval.ca/Guides/Geoindex/DocumentationGeoIndex.pdf
Les logiciels de gestion bibliographique sont très utiles dans les points suivants :
(Bibliothèques du réseau de l’Université du Québec, s. d.)
La bibliothèque supporte deux logiciels de gestion bibliographique : EndNote et Zotero.
Le logiciel de gestion bibliographique EndNote existe en version Windows, Mac, Web et iPad. Il n’est disponible qu’en anglais.
Le logiciel n’est accessible que par la communauté de l’UQAT, il est possible de le télécharger sur votre ordinateur ou votre iPad personnel.
Pour télécharger EndNote sur votre ordinateur ou sur votre iPad, vous devez entrer vos identifiants de connexion de la bibliothèque (votre code d’usager ainsi que votre mot de passe).
Avant de procéder à l’installation du logiciel, assurez-vous que tous les logiciels de gestion bureautique soient fermés (Word, Outlook, etc.).
Si vous possédez une version antérieure de EndNote, faites une copie de sauvegarde de votre bibliothèque et désinstallez le logiciel. Veillez toutefois à ne pas supprimer les dossiers contenant votre bibliothèque (fichier .enl et dossier .data).
Procédure pour faire une copie de sauvegarde* de votre bibliothèque :
* En tant que bonnes pratiques de travail et d’utilisation du logiciel, des copies de sauvegardes de votre bibliothèque devraient être faites de temps à autre. En cas de soucis, vous évitez ainsi ainsi les désagréments de perdre une partie des données ou votre bibliothèque complète.
Rendez-vous sur le site Carrefour EndNote, développé par les bibliothèques du réseau de l’Université du Québec, pour avoir de nombreuses informations concernant le fonctionnement du logiciel :
Le logiciel de gestion bibliographique Zotero est un logiciel libre et gratuit. Il est apprécié pour sa facilité de compréhension et, contrairement à EndNote, il dispose d’une interface en français.
Cliquez sur le lien suivant : https://www.zotero.org/download
Cliquez sur le lien suivant pour vous créer un compte Zotero en ligne : https://www.zotero.org/user/register
Avant de procéder à l’installation du logiciel, assurez-vous que tous les logiciels de gestion bureautique soient fermés (Word, Outlook, etc.).
Rendez-vous sur le site Carrefour Zotero, développé par les bibliothèques du réseau de l’Université du Québec, pour en découvrir plus sur le fonctionnement du logiciel :
Nous pouvons répondre à vos questions et vous soutenir dans l’installation et dans l’utilisation des logiciels. Nous offrons également des formations individuelles, de groupe et dans les classes à la demande.
Bibliothèques du réseau de l’Université du Québec. (s. d.). Carrefour gestion bibliographique. Repéré à http://carrefour.uquebec.ca/
Selon les Principes et lignes directrices pour l’accès aux données de la recherche financée sur fonds publics de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), les données de recherche sont : « [des] enregistrements factuels (chiffres, textes, images et sons), qui sont utilisés comme sources principales pour la recherche scientifique et sont généralement reconnus par la communauté scientifique comme nécessaires pour valider des résultats de recherche » (2007, p. 18).
Selon le Réseau Portage, réseau national de bibliothèques canadiennes, « la [gestion des données de recherche] est l’ensemble des processus appliqués tout au long du cycle de vie d’un projet de recherche pour guider la collecte, la documentation, le stockage, le partage et la préservation des données de recherche » (Réseau Portage, 2018, p. 1).
La GDR se fait selon une planification qui tient compte de l’intégralité du cycle de vie des données de recherche.
(Adapté du Service des bibliothèques de l’UQAM, s. d.a)
Les exigences principales de la gestion des données de recherche proviennent des trois principaux organismes subventionnaires fédéraux canadiens, lesquels débloquent une grande partie des subventions pour les projets des professeurs et des chercheurs de l’UQAT :
Dans la foulée des volontés du gouvernement canadien de diffuser ouvertement les données de la science à ses citoyens, ces organismes subventionnaires fédéraux ont publié en 2016 la Déclaration de principes des trois organismes sur la gestion des données numériques. Cette publication promotionnelle encourage les chercheurs et leurs institutions à gérer et diffuser ouvertement leurs données de recherche selon les règles éthiques et des normes.
Les trois organismes subventionnaires principaux sont en train d’élaborer une politique sur la gestion des données de recherche, laquelle contiendra des exigences formelles pour les chercheurs et leurs institutions. À l’heure actuelle, la date d’entrée en vigueur de cette dernière est toujours inconnue.
Cette future politique met l’accent sur trois dimensions :
(Gouvernement du Canada, 2018)
(Services des bibliothèques de l’UQAM, s. d.a)
Le plan de gestion des données est une ressource très importante dans la gestion des données de recherche, il s’agit : « [d’] un plan formel qui décrit comment les données de recherche sont gérées au cours du cycle de vie d’un projet de recherche. Les plans portent sur des thèmes comme la collecte de données, les métadonnées, la documentation, l’échange de données et la préservation » (Réseau Portage, s. d.).
Le plan de gestion des données est un document évolutif qui nécessite une mise à jour tout au long du projet de recherche (Service des bibliothèques de l’UQAM, s. d.b).
Un plan de gestion des données apporte, notamment des précisions sur les éléments suivants :
(Service des bibliothèques de l’UQAM, s. d.b)
L’Assistant PGD de Portage est un outil gratuit d’aide à la préparation d’un plan de gestion des données de recherches.
Voici des exemples de plans complétés :
(Réseau Portage, s. d. ; Bibliothèques de l’Université de Montréal, s. d.)
Lorsque vous souhaitez déposer vos données dans un dépôt, assurez-vous qu’il convient à votre recherche et qu’il permet de respecter les ententes que vous pourriez avoir avec vos partenaires.
Voici différentes ressources dans lesquelles vous trouverez davantage d’informations sur la gestion des données de recherche :
La bibliothèque peut répondre à vos questions quant à la gestion des données de recherche. Elle peut, notamment, vous offrir du soutien pour les éléments suivants :
Bibliothèques de l’Université de Montréal. (s. d.). Gestion des données de recherche : propriété intellectuelle et partage. Repéré à https://bib.umontreal.ca/gerer-diffuser/gestion-donnees-recherche?tab=2304
Gouvernement du Canada. (2016). Déclaration de principes des trois organismes sur la gestion des données numériques. Repéré à http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_83F7624E.html
Gouvernement du Canada. (2018). Ébauche : Politique des trois organismes sur la gestion des données de recherche. Repéré à http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_97610.html
Organisation de coopération et de développement économiques. (2007). Principes et lignes directrices pour l’accès aux données de la recherche financée sur fonds publics [PDF]. Repéré à http://www.oecd.org/fr/science/inno/38500823.pdf
Réseau Portage. (2018). Gestion des données de recherche : informations de base [PDF]. Repéré à https://portagenetwork.ca/wp-content/uploads/2017/06/Portage-Info-de-base-GDR.pdf
Réseau Portage. (s. d.). Foire aux questions. Repéré à https://portagenetwork.ca/fr/comment-gerer-vos-donnees/%20foire-aux-questions/
Service des bibliothèques de l’UQAM. (s. d.a). Gestion des données de recherche : introduction. Repéré à http://guides.bibliotheques.uqam.ca/themes/172-Gestion-des-donnees-de-recherche
Service des bibliothèques de l’UQAM. (s. d.b). Gestion des données de recherche : plan de gestion des données. Repéré à http://guides.bibliotheques.uqam.ca/themes/172-Gestion-des-donnees-de-recherche?tab=1037
Da Sylva, L. (2017). Les données et leurs impacts théoriques et pratiques sur les professionnels de l’information. Documentation et bibliothèques, 63(4), 5–34. https://doi.org/10.7202/1042308ar
Data Curation Center. (2018). Resources for digital curators. Repéré à http://www.dcc.ac.uk/drupal/resources
Guindon, A. (2013). La gestion des données de recherche en bibliothèque universitaire. Documentation et bibliothèques, 59(4), 189–200. https://doi.org/10.7202/1019216ar
Portage. (2018). De bonnes pratiques en gestion des données de recherche [PDF]. Repéré à https://portagenetwork.ca/wp-content/uploads/2018/02/RDM-for-busy-ppl-FR.pdf
Shearer, K. (2015). Document d’information sur les politiques de gestion des données de la recherche. Repéré à https://web.archive.org/web/20160418091814/http:/science.gc.ca/default.asp?lang=Fr&n=1E116DB8-1
SPARC Europe. (2017). The Open Data Citation Advantage. Repéré à https://sparceurope.org/open-data-citation-advantage/
Voici un extrait de la définition du libre accès provenant de l'Initiative de Budapest pour l’accès ouvert, un des moments charnières dans l’histoire du libre accès :
(UNESCO, s. d.)
Publiez en libre accès (open access) dans le respect des embargos de publications et augmentez votre facteur d’impact!
En publiant sur Depositum, le dépôt institutionnel de l’UQAT, vous :
Depositum est un dépôt d’archives numériques qui vise à conserver et à diffuser divers documents tels que des articles scientifiques, des thèses, des mémoires, des rapports, etc. Pour la plupart, ces documents ont été produits par des membres de la communauté de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.
Depositum est une archive ouverte, accessible gratuitement en ligne. Les documents qu’il contient sont disponibles en texte intégral dans la mesure du possible. Tous les documents sont en accès libre, et ce, dans le respect du droit d’auteur.
DEPOSITUM | RESEARCH GATE | |
---|---|---|
Conservation à long terme | oui | non |
Modèle d’affaires | non lucratif | commercial (vente de données) |
Veut avoir accès à votre carnet d’adresses | non | oui |
Favorise l’accessibilité la plus large possible | oui | non |
Envoie beaucoup de courriels | non | oui |
Permet la mise en réseau des chercheurs de différents établissements | non | oui |
Source : Fortney, K., et Gonder, J. (2015). A social networking site is not an open access repository. Repéré à http://osc.universityofcalifornia.edu/2015/12/a-social-networking-site-is-not-an-open-access-repository/
* Certains travaux de fin d’études des étudiants aux cycles supérieurs (rapport synthèse, essai, etc.) non approuvés par un jury d’évaluation et/ou non évalués par un directeur de recherche peuvent être déposés dans Depositum. Toutefois, comme ces derniers ne sont pas approuvés par un jury d’évaluation, la qualité doit être validée par le professeur encadrant l’étudiant. C’est donc le professeur qui devra déterminer si les travaux sont d’une qualité suffisamment élevée pour se retrouver dans le dépôt institutionnel de l’UQAT. La signature de ce dernier dans le formulaire agit donc à titre de confirmation de la bonne qualité.
Les titulaires d’une subvention doivent s’assurer que les articles découlant des recherches financées par l’un des organismes suivants soient rendus accessibles gratuitement dans les 12 mois suivants leur publication :
Pour répondre aux exigences des organismes subventionnaires, vous pouvez opter pour l’une de ces deux options :
Nous pouvons répondre à vos questions et vous soutenir dans la publication en libre accès. Nous offrons également des formations individuelle, en groupe, en ligne et sur demande.
Vous éprouvez des difficultés lors du dépôt ? Contactez-nous à depositum@uqat.ca
Fortney, K., et Gonder, J. (2015). A social networking site is not an open access repository. Repéré à http://osc.universityofcalifornia.edu/2015/12/a-social-networking-site-is-not-an-open-access-repository
UNESCO. (s. d.). Qu’est-ce que le libre accès? Repéré à https://fr.unesco.org/open-access/qu%E2%80%99est-ce-que-le-libre-acc%C3%A8s
Bernard, A. (2019, 10 novembre). Chronique : accès libre aux publications scientifiques [chronique en ligne]. Dans H. Morin (Réalisatrice), Découverte. Montréal, Québec : ICI Radio-Canada Télé. Repéré à https://ici.radio-canada.ca/tele/decouverte/site/segments/reportage/141374/publication-scientifique?isAutoPlay=1
Gouvernement du Canada. (2015). Politique des trois organismes sur le libre accès aux publications. Repéré à http://www.science.gc.ca/eic/site/063.nsf/fra/h_F6765465.html
Gouvernement du Québec. (2019). Politique de diffusion en libre accès des Fonds de recherche du Québec. Repéré à http://www.frqs.gouv.qc.ca/documents/10191/539200/Politique-libre-acces_avril19.pdf/24216d8c-9513-440e-8795-97ea929acb92
SHERPA/RoMEO. Repéré à http://www.sherpa.ac.uk/romeo/index.php
Dans cette section, vous trouverez différents trucs pour vous aider à réaliser vos recherches documentaires. Les astuces présentées sont, notamment applicables dans l’outil de recherche Sofia de la bibliothèque, dans la plupart de nos bases de données ainsi que dans le moteur de recherche Google Scholar.
Ces éléments permettent, entre autres, de lier les différents mots-clés (concepts) de vos requêtes, de faire des recherches plus précises et d’augmenter ou diminuer le nombre de résultats.
Selon le Grand dictionnaire terminologique (GDT) de l’Office québécois de la langue française (OQLF), les opérateurs booléens sont : « [des] opérateur[s] dont les opérandes et le résultat prennent chacun l’une ou l’autre de deux valeurs distinctes » (Gouvernement du Québec, 2012). Ces derniers peuvent prendre les formes suivantes : ET, OU, SAUF.
Opérateurs | ET/AND | OU/OR | SAUF/NOT |
---|---|---|---|
Exemples |
|
|
|
Exclusif | Inclusif | Excluant | |
Définition | Les résultats doivent contenir tous les termes de recherche. | Les résultats doivent contenir au moins un des termes de recherche. | Les résultats ne doivent pas contenir un des termes de recherche. |
Utilité |
|
|
|
![]() |
![]() |
![]() |
Dans vos requêtes, les opérateurs booléens doivent toujours être inscrits en majuscules.
La troncature est généralement représentée par un astérisque. Elle isole la racine d’un terme afin de chercher toutes ses variantes ou les mots de même famille.
Emplo* permet, entre autres, de retrouver des mots de mêmes familles ainsi que le féminin et le pluriel de ces derniers :
Emploi(s)
Employé(s)
Employée(s)
Employabilité
Employeur(s)
Employeuse(s)
Etc.
Le masque se substitue à une ou plusieurs lettres.
Les guillemets anglais permettent la recherche d’expressions exactes. Les mots sont recherchés tels qu’ils sont écrits, et ce, dans l’ordre donné.
Les parenthèses sont utiles pour déterminer l’ordre d’exécution des termes (mots-clés) de la requête. Comme dans les opérations mathématiques, ce qui est entre parenthèses est exécuté en premier.
Voici un exemple où l’on cherche des documents concernant le cancer des poumons :
(poumon* OU lung*) ET cancer
Le moteur de recherche traitera d’abord ce qui est être parenthèses (poumon* OU lung*) et ajoutera ET cancer.
Après vous être renseigné sur votre sujet de recherche, établissez une question à laquelle vous souhaitez répondre grâce à votre recherche documentaire.
À partir de votre question de recherche, tentez d’en dégager les concepts les plus significatifs, ceux qui représentent l’essence de votre question. Ce seront ces derniers que vous utiliserez dans votre requête.
Exemple :
Quels sont les effets de la pédagogie inversée sur la réussite scolaire?
Les mots-clés (concepts) sont :
Évitez de retenir les termes qui décrivent les relations entre les idées sans caractériser le sujet de recherche (ex. : caractériser, causes, conditions, conséquences, enjeux, effets, tendances, etc.). Ces derniers sont généralement sous-entendus entre les termes de votre recherche.
Ne considérez pas les mots vides de sens (ex. : comment, se, la, les, du, etc.).
(Université du Québec à Montréal, s. d.)
Le plan de concepts est un outil indépendant qui a pour but de vous aider à structurer vos idées et à faire un suivi sur les mots-clés (Université du Québec à Montréal, s. d.). Il permet de regrouper les concepts selon leurs relations booléennes.
Dans l’exemple ci-dessous, les termes découlant des concepts (synonymes, équivalents, traductions anglaises) sont liés par l’opérateur booléen OU et les concepts sont liés entre eux grâce à l’opérateur booléen ET.
Dans votre plan de concepts, s’il y a lieu, il peut être utile d’ajouter, à cette étape-ci, la troncature (*) et les guillemets anglais (" ") pour la recherche d’expressions exactes.
Pour bâtir la requête, il faut intégrer tous les termes du plan de concepts qu’on lie grâce aux différents opérateurs booléens. Les parenthèses sont également utilisées pour regrouper tous les mots-clés associés à un concept (Université du Québec à Montréal, s. d.).
Selon les outils de recherche utilisés, les opérateurs booléens devront être en français ou en anglais. Il est donc utile de faire deux requêtes : une avec les opérateurs booléens français et une autre avec les opérateurs anglais.
Concept 1
("pédagogie inversée" OU "enseignement inversé" OU "classe inversée" OU "flipped classroom" OU "inverted classroom" OU "reverse teaching")
ET
Concept 2
("réussite scolaire" OU "succès scolaire" OU "school success" OU "academic success")
Équation de recherche complète
("pédagogie inversée" OU "enseignement inversé" OU "classe inversée" OU "flipped classroom" OU "inverted classroom" OU "reverse teaching") ET ("réussite scolaire" OU "succès scolaire" OU "school success" OU "academic success")
Concept 1
("pédagogie inversée" OR "enseignement inversé" OR "classe inversée" OR "flipped classroom" OR "inverted classroom" OR "reverse teaching")
AND
Concept 2
("réussite scolaire" OR "succès scolaire" OR "school success" OR "academic success")
Équation de recherche complète
("pédagogie inversée" OR "enseignement inversé" OR "classe inversée" OR "flipped classroom" OR "inverted classroom" OR "reverse teaching") AND ("réussite scolaire" OR "succès scolaire" OR "school success" OR "academic success")
Téléchargez ce document pour réaliser votre plan de concepts et vos équations de recherche.
Tout d’abord, prenez quelques minutes pour analyser la façon dont l’outil de recherche a répondu à la requête.
Voici quelques questions à vous poser :
Pour vous aider, examinez la notice détaillée de quelques résultats.
Pour améliorer votre requête, tentez de comprendre pourquoi un résultat est pertinent ou non.
Voici quelques questions pour guider votre réflexion :
(Université du Québec à Montréal, s. d.)
La requête fournit trop de résultats :
Méthode des perles de citation
Quand vous avez un bon document de départ.
(Université du Québec à Montréal, s. d. et Desrochers et Laplante, 2017)
La requête fournit peu de résultats :
(Université du Québec à Montréal, s. d. et Desrochers et Laplante, 2017)
Téléchargez ce document afin de réaliser un suivi des recherches effectuées dans différents outils.
En tout temps, n’hésitez pas à demander de l’aide au personnel de la bibliothèque.
Google Scholar est un moteur de recherche dans lequel on peut retrouver des articles scientifiques, des actes de conférence, des thèses, des dissertations, des livres électroniques, des chapitres de livres, des rapports, des manuscrits, des entrées encyclopédiques, des bulletins, des publications gouvernementales et des brevets (Vaughan et Shawn, 2008 cité dans De Groote et Raszewski, 2012).
Le moteur de recherche reconnait maintenant les documents accessibles grâce aux abonnements de la bibliothèque.
Opérateurs |
ET Opérateur par défaut Ne pas l’inscrire |
OR | - |
---|---|---|---|
Exemples | "jeux vidéo" violence | "syndrome d’épuisement professionnel" OR burnout | phobies -agoraphobie |
Exclusif | Inclusif | Excluant | |
Définitions | Les résultats doivent contenir tous les termes de recherche. | Les résultats doivent contenir au moins un des termes de recherche. | Les résultats ne doivent pas contenir un des termes de recherche. |
Utilités |
|
|
|
Nous pouvons vous offrir du soutien dans la réalisation de vos requêtes de recherche ainsi que dans l’utilisation de notre outil de recherche Sofia et de nos bases de données. N’hésitez pas à recourir à nos services!
Voici des ressources dans lesquelles vous retrouverez plusieurs astuces et stratégies pour vous aider à enrichir vos recherches documentaires :
De Groote, S. L. et Raszewski, R. (2012). Coverage of Google Scholar, Scopus, and Web of Science: A case study of the h-index in nursing. Nursing Outlook, 60(6), 391-400. https://doi.org/10.1016/j.outlook.2012.04.007
Desrochers, N. et Laplante, A. (Hiver 2017). Séance 10. [Présentation PowerPoint]. Dans SCI6057 : Sources et recherche d’informations. Montréal : Université de Montréal, Sciences de l’information. Repéré dans l’environnement StudiUM à https://studium.umontreal.ca/
Gouvernement du Québec. (2012). Opérateur booléen. Repéré à http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=2076787
Office québécois de la langue française. (2004). Thésaurus. Repéré à http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8416874
Université du Québec à Montréal. (s. d.). Établir sa stratégie de recherche. Repéré à http://www.infosphere.uqam.ca/rechercher-linformation/etablir-sa-strategie-recherche#1-decomposer
Le monde de l’édition scientifique est très vaste, il est donc important de faire un choix judicieux en fonction de vos besoins (ex. : la diffusion en libre accès) et des contraintes imposées par les éditeurs. Prendre le temps de sélectionner une revue vous permet également de vous assurer de la qualité du processus de révision par les pairs, d’éviter les éditeurs prédateurs et de maximiser le nombre de lecteurs potentiels en fonction de la spécialité de la revue (Bibliothèque Cégep-UQAT, 2019, p. 3).
Afin de ne pas devoir recommencer le processus de rédaction pour respecter les structures de rédaction propre à chaque revue, il est préférable de sélectionner celle à laquelle vous souhaitez soumettre votre article le plus tôt possible (Polytechnique Montréal, 2019). D’autant plus que vous ne pouvez soumettre votre manuscrit qu’à un seul éditeur à la fois (Service de la bibliothèque de l’École de technologie supérieure, s. d.).
Étant donné que vous ne pouvez soumettre votre article qu’à un seul éditeur à la fois et qu’il peut s’écouler plusieurs semaines avant que vous obteniez une réponse, il est important de bien réfléchir à vos attentes et à vos contraintes en ce qui a trait à la revue dans laquelle vous souhaitez publier (Service de la bibliothèque de l’École de technologie supérieure, s. d.).
(Service de la bibliothèque de l’École de technologie supérieure, s. d.)
C’est le cas si vous avez obtenu une subvention de l’IRSH, du CRSH ou du CRSNG afin de vous conformer à leur politique sur le libre accès aux publications (voir libre accès).
(Service de la bibliothèque de l’École de technologie supérieure, s. d.)
(Service de la bibliothèque de l’École de technologie supérieure, s. d.)
Établissez une liste à partir de revues que vous connaissez déjà tout en gardant en tête votre auditoire cible et les revues qu’ils sont susceptibles de consulter pour se renseigner par rapport à votre domaine :
(Service de la bibliothèque de l’École de technologie supérieure, s. d.)
Maintenant que vous avez établi une liste de revues dans lesquelles publier votre article, prenez le temps de vous renseigner sur ces dernières en visitant leur site Web, par exemple. Assurez-vous que les revues répondent à vos attentes et à vos contraintes.
Délais de publication
(Barale, 2012; Université de Bretagne Loire, 2017)
Éditeurs prédateurs
Prenez le temps d’évaluer les revues potentielles pour être certain qu’il ne s’agit par des revues frauduleuses (voir éditeurs prédateurs).
Si votre article est refusé, prenez le temps de lire les commentaires des évaluateurs pour en comprendre les raisons. Ces commentaires vous permettront de réviser l’article pour augmenter les chances qu’il soit accepté par une autre revue (SARA, 2019).
Vous pouvez également consulter le Paper Rejection Repository. Il s’agit d’un répertoire contenant des lettres de refus pour des manuscrits et les arguments présents dans celles-ci pourraient vous aider à améliorer votre article. (Service de la bibliothèque de l’École de technologie supérieure, s. d.).
La bibliothèque peut vous accompagner à travers le processus de sélection de revues dans lesquelles publier les résultats de vos recherches. Elle peut, notamment vous aider à établir vos attentes et celles des éditeurs, trouver des revues spécialisées en lien avec votre domaine et vous guider dans l’évaluation des revues.
Barale, M. (2012). Publier et diffuser : choisir la revue. Repéré à https://coop-ist.cirad.fr/aide-a-la-publication/publier-et-diffuser/choisir-la-revue/1-informez-vous-sur-les-revues
Bibliothèque Cégep-UQAT. (2019). Choisir la revue où publier, un art à maitriser – Guide [PDF]. Repéré à Choisir la revue où publier, un art à maitriser – Guide
Polytechnique Montréal. (2019). Rédiger et publier un article scientifique : choisir une revue. Repéré à https://guides.biblio.polymtl.ca/c.php?g=699081&p=4968538
SARA. (2019). Réviser et resoumettre son article. Repéré à http://sara.etsmtl.ca/fr/guide_redaction_reviser/
Service de la bibliothèque de l’École de technologie supérieure. (s. d.). Choix d’une revue où publier. Repéré à http://choix-d-une-revue-ou-publier.etsmtl.net/
Université de Bretagne Loire. (2017). Publier un article dans une revue scientifique : comment choisir une revue? Repéré à https://guides-formadoct.u-bretagneloire.fr/c.php?g=491507&p=3362582
Committee on Publication Ethics, Directory of Open Access Journals, Open Access Scholarly Publishers Association et World Association of Medical Editors. Principles of transparency and best practice in scholarly publishing [PDF]. Repéré à https://publicationethics.org/files/Principles_of_Transparency_and_Best_Practice_in_Scholarly_Publishingv3.pdf
Think. Check. Submit. (2019). Repéré à https://thinkchecksubmit.org/